Avec moins de 200 mm de précipitations par an, le Sud-Est tunisien présente des caractéristiques d’aridité qui le rendent particulièrement sensible au processus de désertification. La désertification résulte de la dégradation des terres dans les zones sèches de la planète, processus dont les activités humaines sont les principales responsables.
Le changement climatique amplifie les impacts négatifs de ces activités sur les sols et la végétation. Aux portes du Sahara, le Sud-Est tunisien connaît également de sérieux problèmes d’ensablement. La région est le théâtre de profondes mutations écologiques et socio-économiques qui constituent un enjeu majeur pour la préservation des milieux et le développement des populations.
Les scientifiques de l’IRA (Institut des régions arides) et de l’IRD (Institut de recherche pour le développement) étudient la dégradation des terres – notamment par l’érosion éolienne (perte des terres sous l’action du vent et des particules en suspension) – pour quantifier l’évolution de la désertification.